Ils sont 34 en Nouvelle-Aquitaine, belles portes d’entrée dans notre grande région dont voici quelques clés privilégiées.
Je vous recommande ceux du célèbre Périgord Noir, dont on peut enchaîner la visite en un week-end tant ils sont proches le long de la Dordogne, en consacrant une demi-journée à chacun d’entre eux : Beynac-et-Cazenac et Castelnaud-la-Chapelle édifiés autour de deux châteaux ennemis, La Roque-Gageac, au pied de la falaise, et Domme, construite sur le rocher et dominant la vallée.
Comme beaucoup, je craque sur les deux voisins du Pays Basque pour leurs couleurs – blanc, vert et rouge des maisons à colombages, leurs paysages vallonnés au pied des premières montagnes des Pyrénées à la frontière de l’Espagne : Sare et Aïnhoa, où il fait bon aussi se promener avec le Train de la Rhune ou en randonnées.
Par chauvinisme, je vous cite les villages de Lot-et-Garonne, mon département de cœur. Les trois sont aussi très proches (moins de 40 km entre eux). Ils dévoilent l’histoire des bastides, ces villes nouvelles du XII et XIIIèmes siècles au temps de l’Aquitaine anglaise. Rendez-vous à Pujols, Tournon d’Agenais, Penne d'Agenais (labellisé en 2023) Monflanquin et Villeréal, voire Monpazier (en Dordogne) pour aborder pleinement ce sujet d’Histoire.
Fan des fortifications, il me faut mentionner Brouage en Charente-Maritime dans les marais entre Rochefort et l’Île d’Oléron ; un chemin de ronde ponctué de 19 échauguettes permet, de bastions en courtines, de faire le tour de cette cité où intervint notamment Vauban.
Je n’oublie pas Navarrenx dans les Pyrénées-Atlantiques, première cité bastionnée de France, bien préservée, avec ses 1657m de remparts, sa poudrière et son arsenal.
Pour les curieux, je conseille, en Charente, Aubeterre-sur-Dronne et son étonnante église souterraine ; en Charente-Maritime au bord de l’estuaire, Talmont-sur-Gironde, bastide de presqu’île ; dans la Vienne, Angles-sur-l’Anglin pour ses artistes d’hier et d’aujourd’hui, de la frise sculptée du Roc aux Sorciers aux brodeurs de « jours » ; et enfin en Corrèze, Collonges-la-Rouge pour ses belles maisons de grès coloré qui lui donne son nom.
Quelques dernières informations pour n’en pas manquer : notez que l’Île de Ré confirme son charme de deux plus beaux villages de France, que j’aurais pu aussi citer un parcours « Plus Beaux Villages de France » au sud de la Corrèze (en plus de Collonges-la-Rouge, Turenne et Curemonte) et que les villages absents de cette liste méritent bien sûr tout autant le détour !
Globe trotteuse passionnée, Béatrice aime explorer de nouveaux horizons patrimoniaux… en Nouvelle-Aquitaine évidemment. Architecture contemporaine, veilles pierres chargées d’histoire, villages pittoresques, patrimoine immatériel et trésors de littérature, n’ont pas de secret pour elle.