À mon arrivée au village, les paniers et les sécateurs sont déjà prêts : et pour cause, les vendanges commenceront lundi.
Bernard n’en est pas à son coup d’essai, il vient chaque année dans le même domaine. Si les journées sont longues, l’effort est récompensé par la formidable ambiance au camp de base.
Bernard n’en est pas à son coup d’essai, il vient chaque année dans le même domaine. Si les journées sont longues, l’effort est récompensé par la formidable ambiance au camp de base.
Au milieu des vignes, quelques têtes dépassent par intermittence alors qu’un ballet méticuleux se met en place. Le raisin est récolté avec soin avant d’être déposé dans des barquettes.
La vendange passe immédiatement par la table de tri, où le fruit est séparé de la rafle. Je goûte au premier pur jus de raisin de ma vie, très sucré cette année.
Paul, vigneron, me montre ses mains teintées par le raisin. Des mains qui en disent long sur son savoir-faire et son expérience. Il résume son ouvrage en quelques mots : « la vigne, on la plante et on la boit ». Chaque pied, à maturité, équivaut à une bouteille par an.
Paul, vigneron, me montre ses mains teintées par le raisin. Des mains qui en disent long sur son savoir-faire et son expérience. Il résume son ouvrage en quelques mots : « la vigne, on la plante et on la boit ». Chaque pied, à maturité, équivaut à une bouteille par an.
Le « carnettiste » Lapin remplit ses carnets de son quotidien : environ 150 calepins archivant rencontres, voyages et tranches de vie.