Ici, pas de voiture ! Sur l’île d’Aix, tout est fait pour le bonheur du cycliste qui circule en toute quiétude au gré des sentiers et des petites routes épargnées par la circulation automobile.
⚠ Attention tout de même, certains chemins sont accessibles uniquement à pied. Vous pouvez vous référer au plan de l'île d'Aix pour plus de détails.
Pendant les vingt minutes de traversée depuis Fouras, les passagers se régalent en découvrant le pertuis charentais. Sous les yeux admiratifs des voyageurs, le chapelet d’îlots et d’îles déploie un charme fou : la toute petite île Madame et la grande Oléron, le Fort Boyard et la côte de la Charente-Maritime ourlée de bleu qui s’éloigne doucement.
L’île d’Aix est un condensé de bonheur et de charme bucolique : il y a trois musées aussi charmants qu’intéressants, un fort militaire rénové et ses batteries disséminées, deux jolis phares rouge et blanc, ravissants dans un décor de carte postale, un long sentier qui fait le tour de l’île, des vignes et des champs, des maisonnettes adorables et de grands parcs à huîtres, des roses trémières à profusion, des chevaux qui tirent des carrioles, des plages remplies de coquillages, des baies secrètes et sauvages et des plantes exotiques qui s’épanouissent sous le micro climat. Et des vélos !
L’île est très simple à découvrir, on prend une route et on se lance, on fera forcément le tour dans la demi-journée ou dans la journée pour ceux qui veulent faire des haltes régulières. Deux options simples pour les promeneurs : soit on file faire le tour par la route côtière, soit on suit la route qui traverse Aix par le milieu, en roulant à travers la campagne.
A chaque tour de roue, les paysages se succèdent et ne se ressemblent pas. Ici une trouée sur le pertuis fait penser à la Corse avec ses rochers découpés qui plongent dans l’eau, là on se croirait dans les plats marais de Marennes pour les cabanes à huîtres où l’on gobe avec plaisir des coquillages frais sortis de l’eau. La très longue plage du sud-ouest débouche sur les sentinelles de l’île, deux jolis phares rouge et blanc, avec au loin, Fort Boyard, trapu et solide au milieu des flots.
Les traces de Napoléon
Dans le village lui-même, tout petit, quatre rues géométriques renferment l’essentiel de l’île. On visite les deux musées. L’un est consacré à Napoléon, car il a passé là les derniers jours avant son exil à Sainte-Hélène. L’autre est consacré aux arts de l’Afrique, vestiges émouvants des voyages des Gourgaud, bienfaiteurs de l’île et compagnons de Napoléon. Les animaux empaillés, toujours en état depuis le XIXe siècle, fascinent toujours autant les enfants. Le musée de la nacre témoigne de l’activité passée des îliens qui ont longtemps vécu des coquillages ramassés sur la plage.
Aix est une mine d’or pour les amateurs d’histoire, avec le fort Liédot, les fortifications et la batterie Jamblet qui témoignent de la guerre franco-anglaise. La visite est tout à fait passionnante !
Le bateau du retour est déjà là… Mais avec une promesse, revenir pour écumer encore une fois tous les charmes de l’île d’Aix.