On déniche facilement la petite boutique, à la devanture charmante, rue de la Fontaine-Chaude. C’est celle de la Maison Cazelle, une institution à Dax qui donne à goûter le gâteau sucré depuis plus d’un siècle. Et me ravit chaque fois que je reviens dans la cité thermale. Une gourmandise à savourer à deux pas face aux vapeurs de la fameuse source de la Nèhe, symbole de la station thermale. La journée peut débuter.
De la fontaine chaude, l’eau sort à 64 degrés ! Une eau thermale qui, mélangée aux algues en surface et au limon de l’Adour, permet d’obtenir le péloïde de Dax, la fameuse boue thermale.
Dans les travées des arènes de Dax
Comment découvrir Dax sans faire un « écart » par les arènes ? Depuis l’entrée ouest du parc Théodore-Denis, j’aperçois déjà la porte principale. Dans leur style andalou, ces arènes sont majestueuses. C’est ici que, le 15 août, bat le cœur de la feria au rythme de ses bandas et corridas, le festival Toros y Salsa jouant les prolongations en septembre. Un passage obligé, que l’on soit aficionado ou non.
Goûter aux marchés dacquois
Dans le Sud-Ouest, pays bon vivant, on aime… bien manger. Et Dax ne fait pas exception. J’aime notamment l’atmosphère et la diversité des marchés dacquois. Je flâne place Roger-Ducos entre les étals en plein air, la cathédrale en arrière-fond. Avant de rejoindre le Marché friand, pour déguster des tapas locales, un coude sur le comptoir. Le tout dans un esprit festif et convivial. Une ambiance à nulle autre pareille.
Visiter le parc du Sarrat
Le parc du Sarrat, rue du Sel-Gemme, est un coin de verdure à découvrir absolument. Ici, j’oublie le bruit du monde. Dans les pas du guide, j’apprends l’histoire du lieu légué par René Guichemerre, un architecte landais visionnaire. S’il est discret, ce parc botanique est classé « Jardin remarquable ».
Les visites guidées ont lieu de mars à octobre, les mardis, jeudis et samedis (5 € pour les adultes, 4 € en groupe, gratuit pour les enfants et étudiants).
Une plongée dans les Années folles
Avant de partir, il faut passer une tête à l’hôtel Le Splendid, rouvert en 2018, pour un verre ou un repas. Un lieu emblématique des années 1920 et de l’Art déco, dont nombre de personnalités de l’époque ont poussé la porte. Remis à neuf, le lieu reste chargé de cette histoire. Il me suffit de peu d’imagination pour voir le « Lion » Kessel descendre quelques verres au bar du grand hall en taillant le bout de gras avec Hemingway ou Sacha Guitry…
Mieux vaut penser à réserver si vous souhaitez manger !