Samedi
10 h
Commencer la découverte de cette cité médiévale par une balade en ville en admirant la cathédrale Saint-Étienne. De style gothique, elle est remarquable pour ses vitraux et ses gargouilles et contiguë aux jardins de l’Évêché. C’est en son sein que l’on peut découvrir la plus grande Vierge noire au monde. Sa particularité : elle est en émail.
L’église Saint-Michel-des-Lions vaut aussi le coup d’œil. Elle doit son nom aux deux fauves en pierre qui ornent son entrée.
La chapelle Saint-Aurélien, comme ses acolytes, est elle aussi inscrite aux Monuments historiques et abrite les reliques de Saint Aurélien, deuxième évêque de Limoges, saint patron des bouchers de la ville. Située rue de la Boucherie, elle est la dernière étape d’une matinée spirituelle avant de déjeuner au cœur des halles, dont la façade est ornée d’une frise en porcelaine dans la plus pure tradition limougeaude. Le Café 1900 (place des Bancs) est une autre possibilité gourmande pour une ambiance de troquet.
14 h
Après une matinée teintée de religiosité, pourquoi ne pas partir à la découverte des souterrains de la ville ? Avec ses dizaines de kilomètres de galeries construites à l’époque gallo-romaine, on visite ici le Limoges secret, un monde parallèle constitué de salles voûtées, de caves, de puits, d’aqueducs, de silos où, à une autre époque, une vie sociale existait.
En fin d’après-midi se laisser aller à la flânerie et au lèche-vitrines. Chiner à la Quincaillerie Électrique (rue Élie-Berthet) ou au Bocal, une galerie collective d’artisans créateurs (boulevard Louis-Blanc).
En soirée, déguster une bière à la Brasserie Michard (place Denis-Dussoubs), puis se diriger vers le Palais des sports de Beaublanc pour assister à un match de basket du Limoges CSP.
Dimanche
10 h
D’un quartier à l’autre, se réveiller en buvant un nectar de La Fabrique du Café (place d’Aine), dans la ville haute. C’est en déambulant de place en place dans le quartier de l’ancien château des Vicomtes que l’on apprécie un paysage urbain varié qui mélange les maisons traditionnelles à colombages aux édifices classiques et modernes.
Puis filer vers le quartier piétonnier de la Cité. Développé dès le IVe siècle, il demeure, avec ses terrasses, ses cafés et ses boutiques, un des centres névralgiques de la vie limougeaude. Le deuxième dimanche de chaque mois, les amateurs de brocante auront tout le loisir de parcourir les puces de la Cité, au pied de la cathédrale, avant de se diriger vers le pont Saint-Étienne et les bords de Vienne.
14 h
Après une pause-déjeuner Chez Alphonse (place de la Motte), une institution qui propose une cuisine de bistrot succulente, il est temps de partir à la découverte de la star de la ville : la porcelaine. Pour cela, direction le musée Adrien-Dubouché, la Fondation Bernardaud ou le four des Casseaux.
En fin de journée, faire une halte à la manufacture Jacques-Pergay pour quelques emplettes, avant de rejoindre la superbe et inoubliable gare des Bénédictins, dernière image immuable que vous garderez de Limoges.