Une quête dans la ville
Ce jeu d’énigmes, proposé par l’office de tourisme de Poitiers, invite à se glisser dans la peau d’Igor Dehors, descendant du roi Horik, « brute épaisse et accessoirement héros viking ».
Au point information de l’office de tourisme, le scénario de cette aventure auquel je vais devoir faire face avec ma petite équipe – des amis d’Angoulême et leurs enfants – nous est dévoilé : « Trouver le code qui permettra d’ouvrir la malle au trésor de votre descendant. Un parchemin livre les instructions et les indices répartis dans la ville. »
Pour mener à bien cette quête, une étrange ceinture, qui a appartenu à Horik, nous est donnée, comprenant trois sacs, avec, à l’intérieur, divers accessoires.
Découverte des sites emblématiques ou moins connus
Sac en bandoulière, muni d’une carte de la ville et du questionnaire, j’improvise un petit briefing avec mes coéquipiers : il y a neuf étapes, dans des sites emblématiques de la ville ou moins connus qui sont autant de lieux où il faudra passer – dans l’ordre de notre choix, sauf pour deux d’entre eux, indissociables. L’idéal est de rationaliser les déplacements pour ne pas manquer de temps : nous avons quatre-vingt-dix minutes au maximum !
Pour le premier, on opte pour le plus proche, la place Notre-Dame. « Devant l’église se dressait un édifice, quel était-il ? » Voilà en substance la première question. Les quatre choix de réponse nous laissent un peu pantois. Mais, heureusement, un accessoire, une gomme magique, est là pour nous aider.
Que ce soit rue des Grandes-Écoles, à l’hôtel de ville ou encore devant l’hôtel Jean Beaucé, malgré des questions historiques qui peuvent sembler compliquées, une tablette, des lunettes magiques, une lampe… permettent de percer les mystères et de passer à l’étape suivante.
Des codes à décrypter
Je pensais bien connaître Poitiers, pourtant, par rapport à mes coéquipiers d’Angoulême, je n’ai pas particulièrement brillé aux questions.
Eux étaient ravis de découvrir des lieux dans lesquels ils ne seraient pas forcément allés. Quant aux enfants, la manipulation des accessoires, le principe de codes, les ont enchantés. Si chacun a pu y trouver un intérêt particulier, nous nous sommes tous pris au jeu, avec le stress d’être dans les temps.
Ce que nous avons réussi. Après quatre-vingts minutes, nous sommes de retour à l’office de tourisme, où nous attend le coffre. Mais, là encore, ce n’est pas gagné, il y a des codes à décrypter… mais je ne peux pas en dévoiler plus, à vous de tenter l’aventure !
Conseil
Quand vous êtes à l’office de tourisme, n’oubliez pas de pousser la porte de l’église Notre-Dame. Ce joyau de l’art roman vous subjuguera par ses peintures murales. À la nuit tombée, sa façade retrouve ses couleurs.