Au cœur de Tulle on pourrait presque entendre en permanence le son de l’accordéon. Un petit air qui résonne depuis un siècle et la création de la manufacture Maugein, en 1919. Pour découvrir les secrets de ce savoir-faire perpétué avec passion par les 15 personnes qui travaillent ici, je prends la direction de cette entreprise du patrimoine vivant, un des derniers ateliers d’accordéons made in France. Des visites y sont organisées, sur rendez-vous uniquement.
Ici, tout est fait en interne, de l’étude à l’accordage… un travail minutieux, précis, exécuté par de véritables artisans-artistes.
Ici, tout est fait en interne, de l’étude à l’accordage… un travail minutieux, précis, exécuté par de véritables artisans-artistes.
La visite détaille les étapes de fabrication des accordéons qui sortent des ateliers chaque année, à raison d’un par jour, soit diatonique, la note est différente si l’on tire ou pousse le soufflet, soit chromatique, une même note – cette visite m’aura enfin permis de comprendre la différence.
En groupe, on commence par l’ébénisterie, où l’on croise Michel, qui réalise la carrosserie bois de l’instrument, son squelette. Vient ensuite la peinture, adaptée à la demande, avant la mécanique.
En groupe, on commence par l’ébénisterie, où l’on croise Michel, qui réalise la carrosserie bois de l’instrument, son squelette. Vient ensuite la peinture, adaptée à la demande, avant la mécanique.
Marie-Paule est chargée de poser les sommiers, les petites valves qui permettront au souffle de passer comme le sang dans le cœur et de créer la note…
Petit à petit, à mesure de l’intervention des personnes qui le complètent, l’instrument trouve une âme.
Petit à petit, à mesure de l’intervention des personnes qui le complètent, l’instrument trouve une âme.
Il finit entre les mains de Stéphane pour l’accordage, ultime étape avant de rencontrer son musicien.
Grâce à la renommée de ces ateliers, Tulle est aujourd’hui irrémédiablement associée à l’accordéon. C’est donc tout naturellement qu’au mois de juin toute la ville se met au diapason de son instrument.
Le festival des Nuits de nacre, depuis plus de trente ans, met à l’honneur l’accordéon, sous toutes ses formes et dans toutes les musiques.
La ville s’apprête également à ouvrir une vitrine permanente de cette histoire patrimoniale. L’ancien siège de la Banque de France deviendra, en 2021, un musée des savoir-faire tullistes, où la collection d’accordéons occupera le devant de la scène.
Grâce à la renommée de ces ateliers, Tulle est aujourd’hui irrémédiablement associée à l’accordéon. C’est donc tout naturellement qu’au mois de juin toute la ville se met au diapason de son instrument.
Le festival des Nuits de nacre, depuis plus de trente ans, met à l’honneur l’accordéon, sous toutes ses formes et dans toutes les musiques.
La ville s’apprête également à ouvrir une vitrine permanente de cette histoire patrimoniale. L’ancien siège de la Banque de France deviendra, en 2021, un musée des savoir-faire tullistes, où la collection d’accordéons occupera le devant de la scène.
Pour découvrir le reste de l’artisanat tulliste, une visite du musée du Cloître s’impose.
Dentelle, céramique, outillage… Ici sont présentées, par roulement, des pièces de différentes collections.
Amoureuse des horizons verts, des ambiances feutrées des grandes forêts et des lieux méconnus et mésestimés, dans le Limousin, j’ai trouvé tout ce qu’il fallait pour faire mon bonheur. Le dépaysement est là, même à quelques kilomètres de chez moi.